Notice biographique
Née le 19 mars 1975 à Bujumbura au Burundi, Viviane Mpozagara arrive à l’âge de quatre ans en France où ses parents diplomates viennent s’installer. Cela lui permet de fréquenter des écoles privées et de vivre parmi les nantis, expérience dont elle parle dans son livre
Ghetto de riches, ghetto de pauvres paru aux éditions l’Harmattan à Paris, en 2009.
... Elle y apporte, un point de vue intéressant et une vision franche et tendre de la société française mais également une critique des « ghettos de riches », ces cercles fermés de la bourgeoisie et du Paris mondain qu’elle côtoie pendant de longues années. Elle décrit sa prise de conscience lorsqu’une guerre éclate dans son pays natal, le Burundi, où des membres de sa famille maternelle sont assassinés. Face à cette tragédie, elle trouve sa vie bien futile et quitte tout, des études de droit et son milieu pour aller vivre dans les « ghettos de pauvres ». Changement de trajectoire qui la conduit à se tourner vers des études de lettres. L’année où son premier livre est publié, elle obtient un baccalauréat de Littérature Anglaise et Civilisations Étrangères de l’Université La Sorbonne à Paris en France. En 2010, elle part s’installer à Londres au Royaume-Uni pendant sept ans où elle est engagée dans le secteur du luxe. Son deuxième livre Le journal d’une blanche est publié aux éditions BelleFeuille à Saint-Jean-sur-Richelieu au Québec en 2017. Un livre écrit sans fard, sur un ton décalé avec un brin d’humour et une touche de poésie. Elle vit actuellement à Montréal avec son mari et ses deux filles et travaille dans le domaine de l’édition. Ses poèmes son régulièrement publiés dans la revue Carquois. Viviane Mpozagara est membre de l'Union des écrivaines et des écrivains québécois.
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