Notice biographique
(Montréal, 1951 - ) Nouvelliste et romancière, Diane-Monique Daviau a commencé à publier dans les années 70, tout en poursuivant des études en Lettres allemandes.
Depuis ce temps, elle a œuvré dans divers secteurs culturels : elle a signé des chroniques littéraires pour
Le Devoir,
Lettres québécoises,
Liberté, de même que pour les émissions
En toutes lettres,
Littératures actuelles et
Paysages littéraires au réseau FM de Radio-Canada.
... Elle a enseigné la littérature et la langue allemandes et la traduction; elle a été et est toujours traductrice (du français à l'allemand et de l'allemand au français) et travaille pour plusieurs maisons d'édition québécoises qui lui confient l'évaluation, la révision ou la réécriture de manuscrits ou pour lesquelles elle effectue un travail d'auteur-conseil auprès d'écrivains ayant besoin d'aide pour retravailler leur manuscrit. C'est sensiblement le même genre de travail qu'elle accomplit également dans le milieu du cinéma (lecture et évaluation de scénarios; travail de consultante (scénario/dialogues)).
Depuis 1979, elle a participé régulièrement à des salons du livre, donné des entrevues à la radio et à la télévision, participé à des lectures publiques, à des rencontres et à des conférences /tables rondes (Bibliothèque Nationale, Galerie Skol, UNEQ, Maison Trestler, etc.). Elle se rend régulièrement dans les écoles, tant anglophones que francophones, les collèges ou les lycées et les universités pour parler du métier d'écrivain ou pour animer des ateliers d'écriture, à l’étranger comme au Québec.
Membre du comité de rédaction de la revue Lettres québécoises de 1989 à 1993 et de celui de XYZ, la revue de la nouvelle depuis 1985, Diane-Monique Daviau a également collaboré à l'émission Fragments en 1992, à l'événement L'Année Nouvelle qui a eu lieu à Louvain-la-Neuve en 1993-1994, au Festival de la Nouvelle de Saint-Quentin en 1994, au Festival de la Littérature D'un Quartier latin à l'autre organisé en 1995 à Montréal et à Québec, à celui de 1998 à Montréal, aux Journées mondiales du livre et aux Journées de la Culture. En 1999, elle faisait partie de l'exposition «Un objet, un livre, un écrivain» organisée par le Musée Marius-Barbeau, à St-Joseph-de-Beauce. En 2000, elle a participé au Colloque Anne Hébert, à Sherbrooke. Elle a participé à diverses lectures-concerts, dont la série Des mots et des sons, à la Maison des écrivains, avec une soirée intitulée M'aimez-vous, Brahms? à l'hiver 2001, au spectacle Prost ! / À votre santé ! au printemps 2003 dans le cadre de la Semaine de la Bavière au Québec et à la soirée « Lyrikline Cabaret poétique, La poésie de Montréal à Berlin », au printemps 2009 ; ces trois spectacles ont été présentés à la Maison des écrivains.
À l’hiver 2002, elle a effectué, à l’invitation de la Délégation du Québec à Chicago, une tournée du Mid Ouest américain, donnant des conférences et faisant des lectures dans les universités et à l’Alliance française. À l’automne suivant, une invitation semblable lui a permis d’effectuer une tournée en Australie ; elle fut l’écrivain invité à prononcer le discours annuel lors de la remise des prix de la Multicultural Book Competition à Perth, en Australie Occidentale, en compagnie du Ministre de la Culture.
Elle a été membre de plusieurs jurys littéraires (attribution de prix — Prix littéraires du Gouverneur Général, Prix Adrienne-Choquette, Concours de nouvelles de Radio-Canada, Prix littéraire de l'Imprimerie Gagné, etc. — ou de bourses et de subventions, tant au Conseil des Arts du Canada qu’au Conseil des Arts et des Lettres du Québec) et boursière du Conseil des Arts du Canada ainsi que du Conseil des Arts et des Lettres du Québec.
En nomination en 1980 pour le 16e Grand Prix littéraire de la Ville de Montréal avec son premier livre, Dessins à la plume, Diane-Monique Daviau a été à nouveau en nomination en 1999, avec Ma mère et Gainsbourg, pour le Grand Prix du livre de Montréal 1999. Son livre fut également finaliste au Grand Prix des lectrices Elle Québec 2000. Diane-Monique Daviau a reçu le deuxième prix du Concours de nouvelles de Radio-Canada en 1988 pour Au Logis du Cheval d’Or.
Au printemps 2008, elle faisait partie du groupe d’écrivains canadiens choisis par la République fédérale d’Allemagne pour participer à la 16e édition de la biennale de la «Internationale Frühjahrsbuchwoche München 2008» qui s’est tenue à Munich. Pour l’occasion, les organisateurs de la biennale ont fait traduire en allemand un chapitre de Une femme s’en va (traduction : Barbara Reitz) qui fut lu par le comédien Helmut Becker. Dans le cadre de ce « Printemps du livre » mettant en vedette le Canada, elle a participé à la Nuit Hommage à Leonard Cohen (en allemand), fait des lectures publiques, donné des conférences (en français et en allemand) et a été invitée dans des lycées bavarois.
En avril 2009, elle a participé à la 37e Rencontre Québécoise Internationale des Écrivains et au Festival Metropolis bleu.
Elle a été écrivaine en résidence au Département d'études littéraires de l'UQAM (2000), à la Maison Gabrielle-Roy à Petite-Rivière-Saint-François (2009) et à Pohénégamook dans le cadre du Camp littéraire Félix (2010).
Elle est membre de l’Union des écrivaines et des écrivains québécois depuis 1979.
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