Notice biographique
Née à Montréal dans le milieu des années quatre-vingt et d'origine haïtienne, Dïana Bélice a su, dès ses neuf ans, qu'un jour, peu importe le moyen, elle serait écrivaine. Animée par une passion sans borne, elle a noirci des milliers de pages blanches qu'elle possède encore aujourd'hui, comme témoin de son penchant insatiable pour l’écriture, mais aussi de son évolution en tant qu'auteure.
... Si en grandissant, elle n'a pas choisi cette voie, mais plutôt celle de l'étude de l'être humain, elle est heureuse de pouvoir aujourd'hui ajouter cette corde à son arc.
De nature très artistique, Dïana Bélice est une véritable touche-à-tout. De danseuse de ballet classique pendant plus de quinze ans, à mannequin arpentant les passerelles pour différents designers québécois, cette jeune femme s’implique à fond et sans réserve dans tout projet qu’elle entreprend.
Après ses études à l'Université de Montréal, elle effectue des emplois lui permettant de venir en aide aux jeunes de cinq à dix-sept ans. Choisissant finalement de se spécialiser auprès de la clientèle adolescente, elle se découvre un intérêt particulier pour les jeunes filles prises dans l'engrenage des gangs de rue. Après avoir été chargée de projet en exploitation sexuelle des jeunes filles par les gangs de rue dans une maison de jeunes, elle marque une pause afin de prendre soin de son premier enfant. Plus inspirée que jamais, pendant son congé de maternité, elle rédige Fille à vendre, son premier roman dans la collection Tabou des Éditions de Mortagne. Celui-ci recueillera une mention spéciale lors de la remise du prix Cécile-Gagnon de l’Association des écrivains québécois pour la jeunesse (AEQJ). En avril 2014, son premier essai, publié chez VLB éditeur, Les prostituées des gangs de rue sort en magasin.
Désormais coordonnatrice du programme Sortie de secours, chapeauté par la Fondation québécoise pour les jeunes contrevenants, Dïana Bélice est heureuse de veiller à l’intervention auprès des jeunes à risque ou impliqué dans les gangs de rue. Fermement décidée à ne pas laisser dans l’ombre les jeunes vivant dans la marge en raison des diverses problématiques qu’ils vivent, elle compte soutenir la jeunesse en couchant sur papier leurs pires souffrances, souvent tues en raison de leur intensité.
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